24 juin 2016 : Transsibérien (1548 km)

Nous passons notre journée à bord du Transsibérien pour la traversée des grands espaces de la Sibérie et notamment l’immense région administrative de l’Amour (2,2 habitant/km²). Les trois repas sont servis à bord du train. Nous profitons de cette journée calme pour nous reposer et reprendre les forces pour la suite du voyage. Le soir, nous arrivons à Belogorsk où un car local nous attend pour emmener à Blagovechtchensk, face à la Chine, où nous allons passer deux nuits.

23 juin 2016 : Tchita, Transsibérien

La journée est consacrée à la découverte de la ville de Tchita, ville militaire, fermée aux étrangers à l’époque soviétique. A l’heure actuelle, autour de la ville, il y a encore des villages qui sont fermés non seulement pour les étrangers mais aussi pour les locaux, comme nous l’explique notre guide local Marianna. Celle ci a été surprise de voir un grand groupe français comme le nôtre car les Français y passent très rarement. les derniers francophones qu’elle a croisés faisaient partie de la première édition de la Grande croisière routière 2014…

La ville a été fondée par des russes et par des cosaques. Ici, des Décembristes ont vécu dans les camps de travaux particulièrement durs. Ils ont participé au développement de la culture des autochtones par la création des écoles. Nous visitons le musée de Décembristes, la place Lénine avec sa statue en face du bâtiment administratif de la ville…

Après le déjeuner nous nous dirigeons à la gare d’où nous partons en Transsibérien en direction de Belogorsk. Nous passons notre soirée à bord du train en admirant par la fenêtre les paysages sibériens…

22 juin 2016 : Oulan Oude, Tchita (660 km)

La matin nous partons vers Petrovsk-Zabaïlkaski, dans la région montagneuse de Daourie, que les Russes appellent aussi Transbaïkalie. En s’avançant vers l’Est, la présence humaine devient plus rare.

A midi, nous nous arrêtons dans un petit village Bada dans un café routier, tenu par une famille bouriate. Nous savourons le plat traditionnelle bouriate appelé « bououzy » (maxi raviolis avec de la viande).

Le soir, nous sommes à Tchita, la capitale d’une région aussi vaste que la France, et nous perdons encore une heure.