07/06/2017 : Entre Irtych et Ob, ce n’est pas encore l’Amour

Depuis notre départ, en plus de tracer un long trait sur la carte, nous replongeons régulièrement dans les vieux souvenirs des cours de géographie de notre enfance. Nous apprenions les fleuves de France et leurs affluents, les départements, leurs préfectures et leurs sous préfectures. Il y avait aussi les plus hautes montagnes du monde, les plus longs fleuves, les plus grands lacs… Avec des noms parfois mythiques, parfois curieux : Everest, Titicaca, Bosphore… La traversée de la Russie est, en quelque sorte, une piqûre de rappel. Depuis Brest, nous avons déjà franchi la Seine, le Rhin et l’Elbe ; nous avons navigué sur la Neva et la Volga. Et désormais, nous flirtons avec l’Irtych, l’Ob, le Ienisseï (bientôt, à Krasnoïarsk), l’Angara (à Irkoutsk)… Vivement l’extrême Orient ! Nous y découvrirons l’Amour !

Une longue étape nous attend aujourd’hui, 660 km entre Omsk et Novossibirsk, entre l’Irtych et l’Ob. Longue étape, prétexte pour rendre hommage à un breton, actuel recordman mondial sur le parcours de Brest à Vladivostok. En 2004, Zef Jégard, alors âgé de 68 ans, a rallié Vladivostok en 65 jours, 22 heures et 40 minutes ! Seize jours de plus que nous ! A ceci près, qu’il avait réalisé le voyage à… vélo ! Avec une moyenne de plus de 200 km par jour !

Petit événement aujourd’hui. A notre arrivée à Novossibirsk, nous sommes accueillis par un nouvel équipage. Jean Pierre Labat (qui a déjà effectué le voyage dans son intégralité en 2014 et en 2016) et Mickaël Fitament nous ont rejoints pour suppléer nos vaillants conducteurs, Gérard Barcelon et Jean Yves Marchadour. C’est la fin de la route pour eux et le retour en Bretagne pour un repos bien mérité. Merci à eux !

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