Partager la publication "23/05/2017 : Russie des champs, Russie des villes"
Nous prenons aujourd’hui la route de Moscou, à 490 km de Novgorod, l’occasion de découvrir les paysages bucoliques des campagnes russes, de traverser les collines de Valdaï et le bassin de la Volga, pour arriver en fin d’après-midi dans les faubourgs de la capitale russe.
En fin de matinée, nous faisons un petit détour jusqu’au monastère Iversky, au site remarquable sur un îlot du lac Valdaï, aussi appelé lac Sacré. Fondé au XVIIe siècle, il fut fermé, comme de nombreux édifices religieux, pendant toute la période soviétique, transformé successivement en coopérative, en hôpital puis en maison de retraite. Il fut finalement ré-ouvert en 1991, à la chute de l’URSS.
Cette journée sur les routes restera surtout dans les mémoires pour le très bel accueil reçu chez Sergueï, dans son isba près du lac Valdaï. C’est ici, dans une région de petites collines, que l’on situe la source de la Volga. C’est ici aussi que nous découvrons pour la première fois les joies de la vie dans les campagnes russes, à la belle saison. Un déjeuner typique nous y attend. Au menu : poisson fumé (brochet), brochettes (chachliks) cuites au feu de bois, pirojkis (petites bouchées en croûte) et, bien sûr, thé chauffé au samovar. Un délicieux moment !
Moscou, ce n’est pas la porte d’à côté ! Notre parcours nous mène aussi pour la première fois dans le bassin de la Volga, le plus long fleuve d’Europe, que nous franchissons près de la ville de Tver. L’arrivée à Moscou est délicate, et nous plonge dans la réalité d’une ville de plus de 12 millions d’habitants (la plus grande d’Europe !), une ville trépidante, à la circulation toujours difficile, bien loin de la quiétude des campagnes à laquelle nous avons pu goûter chez Sergueï. Une autre Russie nous attend à Moscou.
Très intéressant à suivre. On revoit sa géographie. Il serait intéressant d’avoir le décalage horaire…Cela permettrait mieux de se faire une idée des journées…
Merci de nous montrer ce beau voyage…