Novossibirsk, la Transsibérienne

Jeudi 6 juin 2019 – Nous visitons aujourd’hui Novossibirsk, la 3e ville de Russie (1,6 million d’habitants) après Moscou et Saint-Pétersbourg, capitale administrative de la Sibérie. Novossibirsk est la fille du Transsibérien. C’est l’ouverture de la célèbre ligne ferroviaire qui a permis son développement à partir de 1893 (à sa fondation par les ouvriers qui construisaient la voie ferrée, la ville s’appelait Novonikolaievsk, d’après le tsar Nicolas II. Elle fut renommée par les Soviétiques en 1925). La célèbre ligne ferroviaire et un pont sur l’Ob sont encore représentés schématiquement sur les armoiries de la ville. Et pas moins de 5 monuments sont consacrés aux trains à Novossibirsk.

Novossibirsk s’étend sur les deux rives du fleuve Ob, qui a ici une largeur de 1,8 km et que l’on peut franchir par 4 ponts, dont le pont Bugrinski, le dernier né, inauguré en 2014 par Vladimir Poutine en personne. Autre pont, celui du métro qui est un des plus longs ponts couverts au monde. En raison de l’amplitude thermique (jusqu’à -30° en hiver, +30° l’été), le pont est plus long l’été et perd 50 cm l’hiver !

Novossibirsk sous le soleil est plutôt agréable. De fondation récente, elle ne possède pas de patrimoine historique ancien. Nous découvrons la gare, une des plus grandes du pays, construite en 1896 au kilomètre 3336 (de Moscou il s’entend !) sur la voie ferrée transsibérienne qui en compte 9288 (de Moscou à Vladivostok).  Sur la perspective Rouge (la grande avenue de la ville), devant le grand théâtre, Lénine trône toujours avec son grand manteau flottant au vent (il est ici surnommé Batman par la population!).

Nous reprenons la route dans l’après-midi, direction Kemerovo et le bassin minier du Kouzbass.

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