Ils ont embarqué pour le voyage du siècle (Coté Brest – 17/05/2017)

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A la terrasse du bureau du maire, les passagers de la croisière routière Atlantique-Pacifique ont salué l’océan samedi 13 mai 2017 pour le revoir 49 jours plus tard à Vladivostok.

Ils étaient 17 à quitter le soleil brestois samedi 13 mai 2017 avant d’être rejoints par une trentaine d’autres voyageurs à Paris. Ils feront ensuite étape à Hambourg, Copenhague, Stockholm, Saint-Pétersbourg, Moscou, monteront à bord du Transsibérien jusqu’au lac Baïkal, rouleront de nouveau à travers les steppes mongoles à bord d’un car grand confort de Pouchkine Tours, filiale du groupe Salaün Holidays, puis toujours plus à l’est jusqu’à Vladivostok… Le tout agrémenté de visites guidées entre chaque étape.

Le voyage de toute une vie

Une croisière routière dont le caractère hors du commun lui a valu le titre de “voyage du siècle” et qui les mènera de l’Atlantique jusqu’au Pacifique. Six d’entre eux pousseront même jusqu’en Corée du Nord. Et après 49 jours de voyage, ils rentreront tous en avion aux quatre coins de la France.

Comme Denise et Alain, qui retrouveront le Loir-et-Cher. Mais avant, un long périple les attend : «Nous avons beaucoup voyagé en Asie, en Amérique du Sud… La Russie sera pour nous une découverte», confiait Alain. «49 jours, cela fait un peu peur. Mais Salaün a l’expérience de ce genre de voyage alors on ne s’inquiète pas ! Le seul doute concernait ce qu’il fallait mettre dans la valise, parce qu’on peut avoir très froid comme très chaud !» s ’amusait Denise qui ne cachait pas son excitation.

Et même jusqu’en Corée du Nord

Juste à côté d’eux, prêt à grimper dans le car, Antonio fringuant retraité de l’Ain, souriait discrètement : «Après le Japon et les villes de l’Europe de l’Est Vienne, Prague et Budapest, je pars maintenant encore plus à l’Est ! Et puis 49 jours, c’est relatif. J’ai fait un tour du monde de trois mois en croisière alors…» Il n’en a pas l’air mais c’est un bourlingueur : «Ah oui, j’ai aussi navigué sur la Volga !» Et vu qu’il connaît déjà la Russie, il n’a pas hésité à signer pour Pyongyang : «Prendre contact avec les habitants sera certainement difficile, nous serons surveillés… Mais bon, c’est une occasion rare de visiter le pays le plus fermé du monde.»

© Pierre Gicquel, Côté Brest

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